Il n’existe aucune trace officielle et contemporaine des raisons pour lesquelles les paiements annuels – quelques milliers de ringgit – ont été interrompus, ni même d’une décision réfléchie en ce sens. On ne nous a jamais dit qu’ils avaient cessé, et encore moins pourquoi. Nous n’avons jamais trouvé de réponse claire. Il est toutefois difficile d’ignorer le moment choisi pour Lahad Datu.
Après l’arbitrage, il est apparu clairement dans les commentaires que le Premier ministre de l’époque, Najib, avait unilatéralement interrompu les paiements, même si le procureur général Tommy Thomas, dans son autobiographie, a clairement indiqué qu’il s’agissait d’une rupture de contrat parce que nous n’avions rien à voir avec les attaques de Lahad Datu. Le gouvernement malaisien a commis une erreur coûteuse en violant le contrat qui lui conférait l’autorité et la richesse de tout un État. Les politiciens du Sabah ont beau se vanter, ils oublient trois points importants.
- Nous n’avons jamais eu l’intention de « reprendre » le Sabah. Il s’agissait simplement d’appliquer et de renégocier un contrat, en laissant le Sabah sous le contrôle du gouvernement malaisien une fois de plus.
- C’est le gouvernement fédéral qui a toujours payé le bail, et c’est le gouvernement fédéral qui a cessé de payer, dans ce qui doit être l’une de ses décisions les plus folles.
- Notre différend concerne le titulaire du bail, le gouvernement fédéral. Pas avec le gouvernement de l’État de Sabah.
Mais avec tout le bruit que fait la ministre de la Justice, il est frappant de constater qu’elle ne s’est jamais interrogée publiquement sur les raisons pour lesquelles le gouvernement UMNO a mis la Malaisie dans cette situation précaire.
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