Il n’y a aucune procédure civile ou pénale contre Stampa en dehors de l’Espagne, et aucune contre Therium dans cette affaire.  Ce qui s’est passé en juin 2024, c’est que deux filiales luxembourgeoises de Petronas ont lancé une procédure de communication de pièces à New York.  Les sociétés impliquées dans cette procédure ont demandé à un juge d’ordonner à Therium et à une série de banques espagnoles de divulguer les paiements « illégaux » effectués en faveur de Stampa afin de rendre sa sentence. C’est ce qu’on appelle une « expédition de pêche ».  Ils n’ont aucun fait, mais ils espèrent faire du bruit et peut-être trouver quelque chose à redire.

Attention : il n’y a pas de paiements illégaux et la Malaisie n’a produit aucune preuve ou suggestion à ce sujet.  Il s’agit peut-être d’un cas où l’une des parties s’est livrée à des manœuvres malhonnêtes, supposant que l’autre partie a fait de même, et l’accusant en conséquence.  Nous n’avons (évidemment) aucun contrôle sur Therium et les banques, et nous ne pouvons donc pas vous dire s’ils résisteront par principe aux citations à comparaître.  Mais nous sommes convaincus qu’ils n’ont rien à cacher.

Il est ironique que les deux filiales luxembourgeoises de Petronas, associées à une transaction de plus de 2 milliards de dollars en Azerbaïdjan, soient les entités qui fassent cette demande à New York.  Compte tenu de l’épouvantable bilan de la Malaisie en matière de corruption aux États-Unis et de la tendance des autorités new-yorkaises à se focaliser sur la source des fonds (comme le savent Jho Low et ses amis politiques), cette approche n’était peut-être pas judicieuse…