Nous n’avons absolument pas l’intention de « prendre le contrôle » de Sabah.  Nous ne l’avons jamais fait.  Le sultan originel qui possédait ces terres a signé un bail en 1878 et lui et ses héritiers étaient heureux que ce bail soit transféré des hommes d’affaires qui l’avaient signé à leur compagnie, puis au gouvernement britannique et enfin à la Malaisie.  Contrairement au sultanat de Sulu, ces terres ne faisaient pas partie des Philippines, un point qui a été précisé à intervalles réguliers.

Toutes ces contreparties ont honoré le bail.  Pour la petite histoire, après l’établissement du bail, le sultan est intervenu dans les années 1890 lorsque son locataire, à l’époque la British North Borneo Company, lui a demandé de l’aider à protéger ses activités de Mat Salleh.  Parce qu’il s’agissait de son territoire.

Cependant, des années plus tard, le gouvernement malaisien semble avoir réagi de manière irréfléchie à l’événement de Lahad Datu de 2013 en rompant l’accord de 1878 qui constituait le fondement de l’intégrité juridique de Sabah.  Ce faisant, comme tout locataire qui cesse de payer son loyer, il a invalidé ses propres droits et imposé une situation dans laquelle Sabah redevient techniquement la propriété de Sulu.  Ayant délibérément pris des mesures qui nous rendent Sabah, ils prétendent maintenant que c’est notre procès qui menace leur souveraineté !  On ne peut pas de manière convaincante passer 135 ans à payer un bail et ensuite, probablement par erreur, prétendre qu’il n’y a pas de bail et qu’il n’y en a jamais eu.

La seule menace à la souveraineté a été auto-infligée par la Malaisie en 2013 et, par la suite, renforcée à maintes reprises dans la rhétorique gouvernementale par de nombreux ministres.    Nous ne choisirions pas de créer un État artificiel en mer de Chine méridionale.  Nous voulons simplement que la Malaisie honore ses dettes.